Le Réel
Le Réel, l'Un ou le Dieu est "nulle part", c'est ce qui nous préserve de toute idolâtrie. Le Réel, l'Un ou le Dieu est partout présent, c'est ce qui nous interdit toute négligence, indifférence ou mépris. Accepter ce paradoxe du Réel dont on retrouvera un écho à tous les niveaux de réalité, divin, cosmique ou humain, c'est endurer un désespoir qui n'est pas celui de la fatalité ou de l'absurde, mais celui de la lucidité ; c'est endurer une béatitude qui n'est pas celle de l'illusion ou de l'inflation, mais celle de l'existence perçue comme une grâce ou comme un don.
Ô Toi l'au-delà de Tout, intimement proche et toujours inaccessible, Tu es toujours là et Tu ne cesseras jamais de me manquer. N'est-ce pas là le propre de l'amour de chercher encore ce qu'il a déjà trouvé, d'approfondir un lien qui jamais ne nous aliène, mais qui sans cesse nous allie ?
Aimer ou Le Réel, l'Un ou le Dieu est "nulle part", c'est ce qui nous préserve de toute idolâtrie. Le Réel, l'Un ou le Dieu est partout présent, c'est ce qui nous interdit toute négligence, indifférence ou mépris. Accepter ce paradoxe du Réel dont on retrouvera un écho à tous les niveaux de réalité, divin, cosmique ou humain, c'est endurer un désespoir qui n'est pas celui de la fatalité ou de l'absurde, mais celui de la lucidité ; c'est endurer une béatitude qui n'est pas celle de l'illusion ou de l'inflation, mais celle de l'existence perçue comme une grâce ou comme un don.
Ô Toi l'au-delà de Tout, intimement proche et toujours inaccessible, Tu es toujours là et Tu ne cesseras jamais de me manquer. N'est-ce pas là le propre de l'amour de chercher encore ce qu'il a déjà trouvé, d'approfondir un lien qui jamais ne nous aliène, mais qui sans cesse nous allie ?
Aimer ou ne pas aimer, telle est alors la question. Et cette question, nul n'y répond que par le sourire, le rire ou les larmes, le sang, la lumière ou l'obscurité de sa propre vie. Nous sommes cette parole révélée, cet acte incessant, nous sommes aussi ce secret évident, cet "obscur et lumineux silence".
Jean-Yves Leloup - Un obscur et lumineux silence ne pas aimer, telle est alors la question. Et cette question, nul n'y répond que par le sourire, le rire ou les larmes, le sang, la lumière ou l'obscurité de sa propre vie. Nous sommes cette parole révélée, cet acte incessant, nous sommes aussi ce secret évident, cet "obscur et lumineux silence".
Jean-Yves Leloup - Un obscur et lumineux silence